Crédit photo : Freepik
Après un printemps particulièrement pluvieux, soleil et fortes chaleurs ont subitement fait leur retour à la mi-juin.
Sans présager des conditions météo de l’été, les travailleurs à la vigne sont particulièrement exposés à ces conditions climatiques et les risques encourus peuvent être majeurs : coup de chaleur (urgence vitale), déshydratation, coup de soleil, cataracte et cancer de la peau. Du fait de cette exposition répétée au soleil, le taux de cancer est d’ailleurs bien plus élevé, en moyenne, que dans le reste de la population. Pour se prémunir de ces risques, l’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé des travailleurs.
Sans présager des conditions météo de l’été, les travailleurs à la vigne sont particulièrement exposés à ces conditions climatiques et les risques encourus peuvent être majeurs : coup de chaleur (urgence vitale), déshydratation, coup de soleil, cataracte et cancer de la peau. Du fait de cette exposition répétée au soleil, le taux de cancer est d’ailleurs bien plus élevé, en moyenne, que dans le reste de la population. Pour se prémunir de ces risques, l’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé des travailleurs.
Qu'est-ce que la canicule ?
On parle de canicule lorsqu’il fait très chaud dans la journée, que la température ne descend pas la nuit ou très peu, et que cela dure depuis plusieurs jours.
Le travail à la chaleur n’a pas de définition réglementaire. Toutefois, au-delà de 30 °C pour une activité sédentaire, et 28 °C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés.
L’exposition à la chaleur peut avoir de graves conséquences sur la santé et augmenter les risques d’accidents du travail. Il est donc important d’adopter les bons réflexes pour prévenir les risques liés à la forte chaleur.
Le travail à la chaleur n’a pas de définition réglementaire. Toutefois, au-delà de 30 °C pour une activité sédentaire, et 28 °C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés.
L’exposition à la chaleur peut avoir de graves conséquences sur la santé et augmenter les risques d’accidents du travail. Il est donc important d’adopter les bons réflexes pour prévenir les risques liés à la forte chaleur.
Soleil et UV, quels risques ?
Si vous travaillez en extérieur, vous êtes exposés aux rayons ultraviolets (UV) du soleil, donc exposés aux risques. A trop forte dose et en continu, les UV peuvent être à l’origine du vieillissement prématuré de votre peau et de lisons cutanées bénignes ou malignes, pouvant être la cause d’un cancer de la peau.
Quelques mesures pour se préparer :
- L’élaboration d’un plan de gestion interne et la désignation d’une personne référente pour la gestion des vagues de chaleur.
- L’aménagement des horaires de travail pour limiter l’exposition à la chaleur.
- L’utilisation plus systématique des aides mécaniques à la manutention (diables, chariots, appareils de levage…)
- La mise à disposition de protections individuelles compatibles avec les fortes chaleurs.
- Le recours aux vêtements légers à manches longues pour se protéger et qui permettent l’évaporation de la sueur (ex.: vêtements de coton amples et de couleur claire), chapeau, lunettes de soleil et crème solaire (indice minimum 50).
- La mise à disposition d’eau potable et fraîche et la vérification régulière des réserves ; toute consommation de boisson alcoolisée est à éviter.
- Le signalement par les salariés et leurs encadrants, au responsable de la sécurité, de toute situation anormale.
Un suivi régulier est indispensable
Un suivi dermatologique régulier pour les personnes à risques (présentant des grains de beauté, de phototype clair, ayant des antécédents familiaux de cancers de la peau, ayant eu des coups de soleil pendant l’enfance…) est primordial pour prévenir un cancer de la peau.
Le changement d’aspect d’un grain de beauté ou encore l’apparition d’une tache brune peuvent être des signes précurseurs d’un cancer cutané. Consultez un dermatologue et n’hésitez pas à en parler à votre médecin du travail.
Le changement d’aspect d’un grain de beauté ou encore l’apparition d’une tache brune peuvent être des signes précurseurs d’un cancer cutané. Consultez un dermatologue et n’hésitez pas à en parler à votre médecin du travail.
Source : MSA
Contact : Service Prévention des
Risques Professionnels de la MSA Gironde
05 56 01 97 71 – prp.blf@msa33.msa.fr