La rémunération doit s’entendre à minima comme le respect des minimas conventionnels. Cette logique consiste à payer au minimum aux taux horaires conventionnels en y ajoutant les heures supplémentaires et complémentaires ainsi que les diverses primes conventionnelles obligatoires. Ces primes peuvent être une prime d’ancienneté, par exemple. Par exemple un tractoriste à temps plein au coefficient d’emploi 40 devra être rémunéré à minima au palier 5. L’entreprise a toute latitude pour le rémunérer à un taux horaire supérieur. Ce socle minimum peut être complété d’accessoires de rémunération comme un logement ou un véhicule de fonction, mais également par le versement de primes ponctuelles : prime de vendange, prime de travaux en vert… Attention, le versement deux années de suite sur le même mois crée un droit à percevoir ladite prime les années suivantes. Ces éléments sont soumis à cotisations sociales. Il est également possible de proposer aux salariés des éléments de rémunération non soumis à cotisations sociales comme des tickets restaurants, des chèques cadeaux, etc. Ce sont des éléments de rémunération indirecte, qui apportent des gains de pouvoir d’achat et permettent de montrer une reconnaissance du travail. Il existe aussi de la rémunération différée. C’est, par exemple, le cas des primes d’intéressement mises en place par accord collectif. Cela peut être aussi la mise en place d’un plan d’épargne collective qui nécessite également un accord collectif. Ces dispositifs ont, bien sûr, un caractère collectif. Ce qui signifie que tous les salariés ayant l’ancienneté requise percevront ces sommes. Depuis le 1er juillet 2021 a été mis en place pour les salariés ayant 12 mois d’ancienneté une retraite supplémentaire qui est aussi un élément de rémunération différée. Enfin dans le cadre de la loi Pouvoir d’Achat, il est possible pour les entreprises de mettre en place une Prime de Partage de la Valeur jusqu’à 3.000 € par an et par salarié. La mise en place de cette prime en l’absence de représentants du personnel, nécessite une décision unilatérale de l’employeur. Votre service emploi peut vous accompagner.