Il y a plusieurs éléments à prendre en compte :
- Prévoir et savoir quoi faire en cas de traitement non terminé,
- Bien identifier les différentes étapes d’un nettoyage.
Pour chaque étape, il sera nécessaire d’identifier les risques associés, puis les moyens de prévention.
En effet, le nettoyage ne se résume pas au nettoyage extérieur. Il faut démonter les filtres, nettoyer l’intérieur des cuves, purger le circuit…
Lors du démontage des bouchons des vannes ou des filtres de décantation, le restant de produit coule en grande quantité avec des projections. Certains opérateurs pragmatiques ont réalisé des gros entonnoirs sur roulettes à placer sous les vannes qui permettent de canaliser le produit.
Après le nettoyage, l’application d’un produit paraffiné ou anti-adhérent permettra de limiter l’adhésion des produits phytosanitaires sur le revêtement extérieur du pulvérisateur.
Le nettoyage est une étape qui va permettre d’avoir un matériel propre et qui limitera
- le risque de contamination par contact indirect
- le risque de colmatage et bouchage
- …
Cette étape s’effectue en fin de journée. Malgré la fatigue et une diminution de la pression, il faut rester vigilant par rapport aux différents risques, notamment de projection.
En effet, plus les incidents ont été importants sur les phases en amont, plus on rognera sur le niveau de sécurité au nettoyage afin de compenser le temps perdu.
Toute l’anticipation développée tout au long de la phase de traitement va permettre de gagner du temps en faveur d’une réduction du risque d’incident et d’une meilleure sécurité pour l’opérateur.