Préservation du pouvoir coupant de la lame : un enjeu de taille
Maintenir le pouvoir coupant de ses outils de taille de la vigne permet de réduire considérablement le risque de Troubles musculosquelettiques (TMS) mais aussi, de préserver la santé du végétal ainsi que sa productivité.
Depuis 20 ans, en viticulture, la MSA fait les constats suivants :
- les affections périarticulaires au niveau du coude et de l’épaule progressent fortement parallèlement à l’arrivée massive des sécateurs assistés.
- l’apparition des troubles musculosquelettiques (TMS) en viticulture est principalement liée à la répétition des gestes et à la force exercée (un tailleur effectue 10 000 à 12 000 coupes par jour).
- les utilisateurs de sécateurs électriques ont tendance à moins entretenir leur lame que les utilisateurs de sécateurs manuels puisque l’assistance électrique permet de toujours sectionner les bois.
- Les tailleurs sont rarement formés et sensibilisés à l’importance d’entretenir le pouvoir coupant de leur lame sur le long terme et confondent souvent l’affûtage, l’affilage et l’aiguisage.
- les viticulteurs (salariés et exploitants) ne possèdent pas toujours d’outils pour affiler et ne savent pas toujours les utiliser de manière efficace.
L’augmentation de ces TMS impacte directement la situation financière de l’entreprise et l’organisation du travail (arrêt de travail : 40 jours pour un syndrome du canal carpien et 210 jours pour une rupture de la coiffe des rotateurs de l’épaule).
Lorsque le pouvoir de coupe est altéré, les gestes et efforts musculaires sont plus importants, les bois sont davantage écrasés et le tailleur met plus de temps pour réaliser chaque coupe. Cela a pour conséquence d’amplifier le risque d’apparition des TMS, de favoriser le développement des maladies de la vigne et de diminuer la productivité du travail.



