Cette étape est indispensable pour allier efficacité et sécurité des opérateurs.
Le contrôle périodique obligatoire
Depuis de nombreuses années, le législateur exige qu’un contrôle « pulvé » soit effectué. Depuis 2021, la périodicité est de 3 ans.
Les contrôles des pulvérisateurs doivent être réalisés par des agents (appelés inspecteurs) ayant suivi une formation spécifique et obtenu un certificat. Plusieurs prestataires de contrôle sont à votre disposition. Si le contrôle est favorable, une pastille verte est apposée.
Entretien et maintenance
A chaque début de campagne, il faut vérifier :
- la présence des dispositifs de sécurité sur les transmissions et les ventilateurs
- l’étanchéité des circuits (tuyauteries, filtres, système anti-goutte)
- la suffisance du niveau d’huile dans les pompes
- le bon état de la cloche à air
- la tension correcte des courroies
- le bon fonctionnement du manomètre
- l’état des buses, du porte-buses (jet projeté), l’état des déflecteurs , la propreté des pales (jet porté) et l’état des canons et des mains(pneumatique)
- la pression des pneumatiques
- le bon fonctionnement des systèmes de déploiement
- le bon état du bidon rince-mains
Un entretien régulier du circuit de pulvérisation limite les pannes, les bouchages de buses et donc les interventions en cours de traitement. Il prolonge la durée de vie du matériel.
L’intérieur de la cabine doit être maintenu propre et non souillé. Le bidon rince-mains doit être rempli après chaque traitement.
Réglage
La pulvérisation ne peut être efficace que si le pulvérisateur est bien réglé. Ces réglages concernent le volume à l’hectare pulvérisé, la vitesse d’avancement lors du traitement ainsi que le choix des buses. Ils permettent également de contrôler le débit de chaque buse et l’homogénéité de la pulvérisation.